
Chaleureuse, colorée et vibrante, Mexico est notre première étape en Amérique latine. Nous passons une semaine à la parcourir en ayant conscience de n’en découvrir qu’une infime partie. Capitale tentaculaire, elle concentre à elle seule toute la diversité du Mexique.
[Récit de nos deux séjours à Mexico du 31 août au 4 septembre 2020 et du 10 au 14 septembre 2020]
“Sans maïs, il n’y a pas de pays.” Il est minuit passé quand Yair proclame cette sentence sur le toit de son immeuble du quartier de Roma. Ses mots restent un instant suspendus. Nous ne les comprendrons vraiment qu’après plusieurs semaines au Mexique.
Avec sa compagne Sophia, ils nous ont invités à prendre l’apéritif. Six heures et une bouteille de mezcal plus tard, nous sommes toujours là à refaire le monde, fraîchement ravitaillés en bière à la tienda du coin, le cendrier qui déborde de mégots. Cela fait une semaine déjà que nous sommes à Mexico, et toutes nos appréhensions ont été effacées.

Le Mexique par gros temps
Nous ne savions pas trop ce que nous allions trouver en reprenant ce tour du monde fin août 2020. La pandémie était loin d’être terminée. Elle allait et venait d’un pays à l’autre. Ici une première vague, là une deuxième, peut-être davantage. Dans ce contexte, même bien renseignés auprès des Français expatriés, il nous était impossible de savoir à quelle situation nous allions être confrontés au Mexique.
Vu de loin, il semblait un peu plus épargné que ses voisins. Le nombre de cas par habitant reculait sans cesse depuis juillet, il était à présent bien plus faible qu’en France : cela avait contribué à nous décider. Mais dans ce pays où une large partie des habitants doit s’endetter pour se faire soigner, et même parfois endetter sa famille entière, difficile de croire les chiffres officiels de la maladie.

Et quel allait-être le regard des Mexicains sur deux étrangers qui débarquent dans un contexte si compliqué ? Allaient-ils comprendre qu’on voyage en cet instant de crise ou allaient-ils au contraire juger notre démarche indécente ? Nous jetteraient-ils des regards inquiets ou courroucés en nous voyant passer dans la rue ? Se détourneraient-ils de nous, comme le faisaient certains Vietnamiens en mars dernier au plus dur de la crise ?
Hospitalité latino
Mexico, ou plutôt CDMX pour Ciudad de Mexico comme on l’appelle ici, a balayé dans l’instant ces inquiétudes. Tandis que nous sortions de l’aéroport un lundi en fin d’après-midi, c’est un chauffeur de taxi affable qui nous amenait jusqu’à notre hébergement. Tandis que nous cherchions l’entrée de notre maison d’hôtes, c’est la voisine d’en face qui s’empressait de nous indiquer la bonne porte en nous saluant chaleureusement. Enfin, tandis que nous déposions nos sacs sur le pas de notre chambre, c’est le propriétaire des lieux qui redoublait d’amabilités et multipliait les conseils utiles sur les environs.

Nous nous sommes tout de suite sentis à l’aise dans cette immense bâtisse construite tout en hauteur, étonnante succession d’escaliers métalliques desservant des patios intérieurs et extérieurs jusqu’à atterrir sur un toit terrasse avec une vue panoramique sur la cité. En raison de l’arrêt du tourisme international, nous voici les seuls résidents. Pendant tout notre séjour à Mexico, cette maison est la nôtre.
On a vite pris nos marques dans ce petit quartier résidentiel et populaire absent des guides touristiques : Guerrero. Il ne compte presque aucun hôtel, pas de monument, pas d’attraction incontournable. Il n’a ni bonne ni mauvaise réputation. Les Capitalinos – les habitants de Mexico – haussent les épaules quand nous leur en parlons. Avant de nous poser toujours la même question : “Mais pourquoi vous êtes-vous installés à Guerrero ?” Dans une ville dont nous ne connaissions rien, ce quartier nous semblait simplement bien situé, à deux pas du centre historique et au croisement des lignes de bus et de métro. Un choix hasardeux qui s’est révélé être un coup de chance.

Chaque matin, on file au mercado Martinez de la Torre prendre notre petit déjeuner. Une dizaine de stands propose la traditionnelle formule de desayuno : café noir, fruits frais, pain sucré suivis d’une grosse assiette de huevos a la mexicana et d’haricots rouges pour 50 pesos (2 euros). Le soir, on s’installe sur la minuscule terrasse du Don Chuy pour déguster un pozole “con todo” – de la viande et toutes sortes d’abats de porc mijotés des heures durant dans une énorme marmite – un birria ou des tacos. La journée, on arpente la ville à pied.
La nation d’Hidalgo
Nous avons battu à Mexico tous nos records de kilomètres parcourus. Une vingtaine rien que le premier jour pour découvrir le centre historique. Car il est immense, ce centre historique ! Il y a bien entendu le Zocalo, la place principale, la plus vaste du pays. Elle a d’ailleurs donné son nom à toutes les places principales des villes mexicaines. La cathédrale et le palais présidentiel qui la bordent en deviennent étonnement petits.

Il y a le Palacio de Bellas Artes, magnifique bâtiment Art déco dont la seule architecture mérite la visite. Nous en profitons pour visiter son exposition sur Modigliani et Paris. Devant lui, la place Alameda et son paisible jardin. On y trouve une sortie de métro Guimard, offerte à Mexico par la RATP en signe d’amitié. Elle a été inaugurée en 1998 par Jacques Chirac. Juste à côté, comme en écho, c’est le théâtre Hidalgo. À l’affiche : la Cage aux Folles.
Hidalgo, c’est pour nous la Maire de Paris, c’est pour les Mexicains le héros de l’indépendance. Aucun lien de parenté. Mais voilà qu’on prend le bus à l’arrêt Hidalgo, qu’on dîne au restaurant Hidalgo, qu’on s’attarde devant la façade de l’hôtel Hidalgo, qu’on arpente la place Hidalgo… Difficile de faire moins dépaysant pour Matthieu !

Sens uniques
Le centre historique de Mexico s’étend sur deux kilomètres de long et presque autant de large. Un plan en damier et une harmonie architecturale presque parfaits. Ce qui est agréable, c’est qu’il est resté populaire. Il grouille de commerces et de vie. La palme de la rue bondée revient à celle des échoppes de manucure et de produits de beauté. Ce sont apparemment les priorités du déconfinement.
Si la distance sanitaire est ici toute relative, le masque est arboré par tous et la municipalité organise plutôt bien les choses. Tel trottoir est réservé aux piétons allant vers le Sud, tandis que l’autre est pour ceux allant vers le Nord. Certaines voies sont à sens unique, avec une entrée à un bout, la sortie à l’autre, des flèches précisant le sens de circulation. Des agents municipaux sont postés un peu partout pour canaliser les flux et distribuer du gel hydroalcoolique à l’aide d’un gros bidon qu’ils portent sous le bras.

Tout au bout, c’est la Merced et Sonora, les marchés les plus tentaculaires qu’il nous a été donné de parcourir. Sous une succession de halles, c’est le labyrinthe. On sait quand on y entre, jamais quand on en sort. D’abord les allées des poissonniers et des bouchers, leurs thons et leurs têtes de porc pendues à des crochets. Puis les fruits et les légumes, les pâtisseries, les drogueries, des breloques à n’en plus finir, des piñatas. Et même un marché aux animaux dont la légende populaire dit qu’autrefois “on y vendait des lions”.
On s’arrête pour acheter un verre d’agua fresca, la boisson nationale, de l’eau mélangée à du jus de fruit frais ou à de la poudre de céréales. On repart chacun avec une bouteille plastique d’un litre et demi où vient d’être versé le précieux mélange. Nous en avons assez pour la journée.

Prendre de la hauteur
En raison de la pandémie, la majorité des musées reste fermée. Un peu comme en France, les lieux culturels sont les derniers à attendre l’aval du gouvernement mexicain pour enfin reprendre leur activité. On se rattrape en gravissant la Torre Latinoamericana. 183 mètres, 44 étages, le plus haut édifice du Mexique jusqu’à ce qu’elle soit détrônée en 1984 par la Torre WTC.
Elle a survécu à nombre de tremblements de terre, dont celui de 1985 : 8.2 sur l’échelle de Richter et plus de 10.000 morts dans la capitale. Depuis l’avenue d’où on l’observe, on la trouve un peu penchée. On se dit que ceci explique cela.

Une fois au sommet, la vue est à couper le souffle. Toujours les rues en damiers, toujours cette époustouflante palette de couleurs qui avait marqué nos premiers pas, avec en toile de fond les montagnes embrumées et les volcans encore en activité. Un combat de titans entre une mégalopole qui ne cesse de repousser ses limites et une nature aux barrières insurmontables.
Drague à la mexicaine
Mexico, c’est aussi la place Garibaldi à la tombée du jour. Peut-être est-elle d’ordinaire un désagréable repère à touristes ? Le fait est qu’en cette période de pandémie elle est investie par les Mexicains, en famille ou en bande d’amis. Ici, c’est le repère des mariachis. Vous voyez Luis Mariano chantant “Mexicoooooo” en tenue d’opérette ? C’est un peu la même chose, sauf qu’ils sont plus d’une centaine sur cette place à faire vibrer au même instant leurs cordes vocales et leur guitare aux rythmes d’autant de chansons. Une cacophonie musicale à la bonne humeur contagieuse, ponctuée d’applaudissements et de couples qui s’embrassent.

Car les mariachis, c’est encore dans l’esprit des Mexicains la musique romantique par excellence. L’homme l’offre à sa femme pour un premier rendez-vous galant, pour un mariage ou un anniversaire. C’est souvent l’affaire d’une poignée de minutes. D’ailleurs, sur le boulevard tout proche, on assiste à des drives de mariachis.
Les autos et les camions de routiers sont en file indienne sur la file de droite, warning allumés. Leurs conducteurs s’arrêtent devant les groupes et ouvrent la portière passager d’où leur épouse assiste conquise – ou feignant par amour d’être conquise – à l’enchaînement des sérénades. Depuis notre table en terrasse, où s’accumulent les bouteilles de Victoria – la bière mexicaine la moins chère, mais pas la moins agréable – on savoure la soirée.

Villégiature aztèque
Plus les jours passent, plus on s’éloigne de ce cœur de ville bouillonnant. On découvre d’autres Mexico. D’abord Roma et Condesa, plus chics, plus verts et plus tranquilles. Prisés des expatriés et de la jeune bourgeoisie, on y trouve des boutiques bobos à foison. Il y a le petit pâtissier raffiné, le libraire aux livres et magazines en séries limitées, le jeune créateur de mode, le disquaire dont le rayon vinyles déborde d’introuvables… Ni uniques ni inoubliables pour les voyageurs, mais assurément agréables à vivre.
À deux pas, on apprécie le parc de Chapultepec – la sauterelle, un symbole dont on vous reparlera – poumon vert de la capitale et concentré de l’Histoire mexicaine. On y trouve le monument Altar a la Patria où les militaires répètent ce jour-là les cérémonies de la fête de l’Indépendance. Plus loin, c’est le château du dictateur Porfiria Diaz, désormais transformé en musée. Et à ses pieds, c’est le Musée national d’Anthropologie qui abrite les plus beaux vestiges des civilisations Maya et Aztèque.

On passe notre dimanche à Xochimilco. Pour quelques pesos, on navigue une heure à bord d’une lancha collective sur des canaux creusés par les Aztèques et aujourd’hui inscrits au Patrimoine mondial de l’Humanité. C’est le lieu de villégiature préféré des Capitalinos. Ils y débarquent avec leurs glacières débordant de bières, leurs enceintes portatives à plein volume ou carrément leur groupe de mariachis. Et les voilà chaque week-end à faire la fête sur l’eau. Ils marquent l’arrêt à une pépinière pour acheter des boutures ou à un vivarium ambulant pour se prendre en photo avec un serpent sur les épaules. Qu’importe la saison, qu’importe la pandémie, les bateaux colorés se bousculent encore et toujours sur cet étroit chenal. C’est un peu kitsch, c’est un peu Disneyland, c’est surtout bon enfant.
Ghetto de riches
On traverse la ville dans l’autre sens pour découvrir le sanctuaire de Notre Dame de Guadalupe. La vierge serait apparue ici à un indigène en 1531. Autre ambiance, fervente, quand on assiste à la messe en espagnol dans l’immense cathédrale de bois et de béton. L’église historique, juste à côté, semble prête à s’affaisser sur les pèlerins, héritage de siècles de séismes et d’un sol trop meuble, mais pour autant elle tient. On nous bénit à la sortie à grandes eaux, une douche sous un soleil de plomb. On parcourt le chemin de croix jusqu’au sommet de la colline, admirant encore Mexico sous un nouvel angle.

De retour au Sud du centre historique, on arpente San Angel et Coyoacan, deux villages rattrapés depuis longtemps par l’étalement urbain de Mexico. Ils ont conservé leurs rues pavées et leurs demeures coloniales. Le premier est aujourd’hui investi par les familles les plus fortunées, réfugiées dans des villas à l’apparence de bunkers. C’est le film Roma d’Alfonso Cuarón.
N’espérez pas apercevoir l’intérieur, de hauts murs d’enceinte protègent leurs résidents des regards indiscrets, assortis de pics en fer forgé, de caméras et souvent de vigiles armés. Mais comment ne pas les comprendre ? Il y a encore quelques années, le Mexique vivait à l’heure des enlèvements mafieux : les enfants des plus riches étaient les proies favorites des malfrats qui ne les restituaient à leurs parents qu’après versement d’une rançon. Toute une génération en porte encore le traumatisme.

Frida et Margot
Coyoacan est nettement plus chaleureux et vivant, avec sa place arborée dominée par l’église Saint Jean-Baptiste, ses ruelles qui regorgent de cafés, de bars et de restos, son marché truffé d’artisanat et où l’on déjeune à bon prix. Il est surtout célèbre pour abriter la maison de Frida Kahlo : le lieu où elle naquit, où elle grandit, où elle fit sa vie de femme et d’artiste aux côtés de Diego Riveira, et où elle décéda le 13 juillet 1954. En parcourant les pièces, en découvrant son atelier et sa chambre, en admirant son jardin, on commence à comprendre pourquoi Frida et Diego sont devenus des icônes de la société mexicaine, un mythe romantique dont nos interlocuteurs nous parlent avec des étoiles et de la fierté dans les yeux.
C’est à Coyoacan qu’on fait la rencontre de Margot, une Française qui a vécu il y a plusieurs années au Mexique et qui y est revenue en mars 2020 pour entamer un tour de l’Amérique latine. Mars 2020… Cet instant où toutes les frontières se refermèrent. Plutôt que de rentrer en France et de renoncer à son projet, Margot décida de prendre son mal en patience et de vivre la pandémie ici.

Elle a connu les jours heureux où le Mexique continuait à tourner presque normalement tandis que de nombreux pays se confinaient, puis les jours malheureux où la ville de Mexico s’est confinée à son tour. Dans un pays où presque un citoyen sur deux vit de l’économie informelle et ne gagne chaque jour que de quoi tenir jusqu’au lendemain, on imagine la dureté d’une telle mesure.
De cette période d’enfermement, Margot a eu l’idée de tirer un podcast. Le résultat est captivant : une promenade au fil des sons de son quartier, où elle vous embarque de sa voix douce et rassurante en vous donnant à comprendre ce pays à la fois si latin et si différent. On vous recommande d’aller l’écouter !

Un artiste nommé Yair
C’est de cette rencontre avec Margot qu’est née la rencontre avec Yair. Elle tenait absolument à nous présenter cet artiste mexicain avec lequel elle s’est liée d’amitié. Il acceptait sans hésiter et nous invitait tous les trois à prendre un verre chez lui.
Le jour venu, l’actualité nous rattrape. Margot nous annonce qu’elle ne peut plus se joindre à nous : elle vient d’apprendre qu’elle est “cas contact”. Elle ne veut pas prendre le risque de nous contaminer, elle s’auto-isole le temps de recevoir le résultat de son test. Il sera heureusement négatif. Mais elle nous conjure de ne pas annuler l’apéro et d’aller chez Yair sans elle.

On est un peu gêné à l’idée de débarquer seuls chez cet inconnu pour qui nous sommes nous-mêmes des inconnus. On ne veut pas donner à Yair l’impression de nous imposer alors qu’il n’est pas à l’initiative de cette rencontre. Et puis on ne sait pas ce qu’il convient d’apporter. Face à l’insistance de notre sympathique entremetteuse, on décide néanmoins de maintenir la soirée.
Mexico est une promesse
Les grands sourires détendus de Yair et de Sophia en nous ouvrant la porte nous rassurent. En quelques minutes, ils réussissent à nous convaincre qu’on se connaît depuis longtemps. La bouteille de Mezcal que nous vidons ensemble facilite sûrement les choses. Mais c’est d’abord leur générosité et leur passion à nous parler du Mexique qui rendent ce moment si agréable.

Jusqu’au cœur de la nuit, ils nous envoûtent par les récits de leur rencontre, de leur vie à Mexico et de ce qui fait l’essence de la société mexicaine. Du maïs aux momies de Guanajuato, de la lucha libre au pozole, du dieu du pulque au panda de Chapultepec… C’est un cours accéléré comme on en rêverait à notre arrivée dans chaque pays, sous la forme une conversation amicale, enjouée, riante. C’est une promesse. Celle d’un séjour mexicain réussi.
Nos hébergements
Pour notre premier séjour à Mexico, nous avons séjourné à l’Hostal Casa Indigo, une maison toute en hauteur – n’ayez pas peur des escaliers ! – qui compte une dizaine de chambres confortables, avec cuisine et salles de bain communes (très propres). Le toit-terrasse offre un superbe panorama sur la ville (et permet de profiter du soleil). Nous étions les seuls clients, et avions donc la maison entière pour nous seuls. Et le prix est doux : environ 550 pesos la nuit à deux (27€).
Pour notre seconde étape dans la ville, nous avons testé l’Hostal CASA MX Alameda, une auberge de jeunesse très proche de notre précédent hébergement (alors complet) et qui s’est révélée très agréable, avec ses gigantesques chambres doubles, son toit-terrasse avec bar et transats, et ses nombreux espaces collectifs. Une belle découverte ! Comptez environ 900 pesos la nuit (45€).
Les deux se trouvent dans le quartier résidentiel de Guerrero, pour lequel nous avons eu un véritable coup de cœur, tant il nous a plongé dans la vraie vie des Mexiquenses. Il y règne une ambiance familiale et sans chichi, bien moins occidentalisée qu’à Roma et Condesa devenues les zones de villégiatures des expatriés. Le quartier n’en est pas moins sûr et calme, en plus d’être à quelques minutes à pied des principaux lieux à visiter (la place Garibaldi, le Palacio de Bellas Artes, la cathédrale et le Zocalo…).
Merci pour tous vos récits. J’ai visité Mexico il y a 30 ans.
Je logeais chez une amie Mexicaine dans le quartier de Coyoacan et l’impression que peu de choses ont changé. Bonne continuation.
Bonjour Pierre et Matthieu, je vous lis depuis des mois, bien avant votre retour en France lié au Covid et à présent depuis la reprise de votre TDM en septembre 2020. Je suis maman de 3 enfants, j’ai 51 ans et j’ai décidé de faire mon TDM, le TDM de ma vie, celui dont je rêve depuis des années. Il commence le 01/02/2021 avec le Brésil. Je souhaite parcourir l’Amérique latine jusqu’au Mexique, pays où vous êtes actuellement et que vous décrivez tellement passionnément. Je rêve de vivre ce que vous vivez, j’admire votre courage votre volonté votre passion. Je compte faire ce TDM seule. Peut être, et je le souhaite, nous rencontrerons nous pendant notre parcours, vous vous descendez vers le Sud, moi je monterai vers le Nord jusqu’au Mexique. Merci pour toutes vos inspirations et vos encouragements à voyager malgré la situation sanitaire. J’ai visionné vos vidéos et celles des familles qui voyagent actuellement. J’ai eu un élan d’espoir et de rêves !!!
J’aimerai vous rencontrer si cela est possible et si ça ne l’est pas, merci pour votre inspiration !!
Nadia Nice FRANCE
Un grand merci Nadia pour ce message extrêmement sympathique qui nous va droit au cœur ! On te souhaite un très beau tour du monde ! Effectivement, peut-être nos chemins se croiseront-ils. Ce serait un plaisir d’échanger de vive voix avec toi 🙂
Passionnant. Bonne continuation du voyage
Merci Eric !
Merci !
Magnifique récit
Merci Patrick 🙂