Kratie, Kampong Cham : de l’éphémère et de l’espoir

Arrivée sur Koh Trung

Après les hauts plateaux du Ratana et du Mondol Kiri, nous revoilà au niveau du majestueux Mékong. Notre lente descente vers Phnom Penh nous offrira à Kratie l’expérience la plus incroyable de ce tour du monde : nager au milieu des dauphins. Un pont en bambou construit et reconstruit chaque année conclura ce séjour empreint à la fois d’éphémère et d’espoir.

[Récit de notre descente du Mékong du 5 au 7 février 2020]

Lorsque l’on tape « Kratie » sur Wikipedia, on tombe sur une photo de la ville sous les eaux. Les terribles inondations de 2011 qui ont touché le Mékong de la Thaïlande au Cambodge en passant par le Laos ont fait près d’un millier de morts et causé des milliards d’euros de dégâts.

Un calme trompeur

Dans le royaume khmer, on parle même de la pire catastrophe de la décennie. Le calme du Mékong que nous suivons depuis plusieurs semaines n’est donc qu’apparent. Voilà peut-être pourquoi ce fleuve nous fascine tant.

Le calme d’un géant

Sa majesté et son lit tourmenté en font l’un des cours d’eau les plus sacrés de la planète ; traversant six pays de l’Asie du Sud-Est (nous visiterons cinq d’entre eux, jusqu’à l’embouchure) et faisant vivre des dizaines de milliers de personnes, protégeant des milliers d’espèces d’animaux et de végétaux.

Mais l’activité humaine est un fléau qui n’épargne pas les grands sages naturels de notre planète. Aussi, nous vous parlions des barrages qui pullulent au Laos. Il en va de même de l’irrigation irraisonnée au Cambodge. Si bien que de temps en temps, sans prévenir, le Mékong se rebiffe et impose sa loi. La loi du plus fort.

Kratie-sur-Mékong

Alors lorsque nous arrivons à Kratie (prononcez « kratché ») encore fourbus des routes sablonneuses du Mondol Kiri, nous ne nous trouvons pas vraiment en position de force.

Vestige colonial

La ville est construite tout au long du fleuve. Près de 40.000 habitants se partagent cette bande fluviale à 17 mètres au-dessus du niveau de la mer. Les Français s’étaient très vite rendus compte de sa situation stratégique à la sortie d’un méandre du Mékong, entre le tumulte des 4.000 Îles et la fureur de Phnom Penh. Aujourd’hui, quelques bâtiments coloniaux résistent à l’invasion de l’architecture sans âme venue de Chine, le nouveau colonisateur.

C’est en début d’après-midi que nous prenons possession de Kratie. Souriante, tranquille, elle ne vit que dans son centre. La longue avenue qui borde le Mékong n’est qu’hôtels et guesthouses largement délaissés en ce début du mois de février.

Une cantine rassurante

On entend parler français essentiellement. Nos compatriotes sont partout et sont probablement les seuls à ne pas se précipiter vers les temples d’Angkor ou dans la capitale et se laissent aller à la langueur du fleuve pour descendre, comme nous, progressivement vers Phnom Penh.

À la gamelle !

Un étal bien achalandé en cocottes, faitouts et autres grands récipients en inox attire d’abord notre regard avant de faire palpiter nos narines. C’est de la bonne cuisine de rue à la mode birmane où chacun prend une assiette et la remplit des dizaines de plats en train de mijoter tranquillement.

C’est une sorte de self-service à même la rue tenu par une dame qui cuisine et encaisse. Et contrairement à la Birmanie, où nous nous étions fait arnaquer, ici les prix pratiqués sont les mêmes pour tous. Ce sera notre « cantine » (terme que déteste employer Pierre mais le mot est le plus approprié).

Mais le danger toujours présent…

Nous mangeons pour rien des plats tous excellents (poissons, viandes, légumes en pagaille, tartes,…). Ce qui en fait une autre différence avec la Birmanie. Et, enfin, le sourire de la patronne, heureuse de voir quelques touristes en cette période creuse dans le pays.

On ferme…

Il faut dire que nous sommes au début de l’épidémie de coronavirus. Si le danger vous semblait lointain, exotique, à cette époque-là, de notre côté nous étions presque au cœur du problème. La Chine est certes un peu plus loin que lorsque nous étions encore au Laos et le Cambodge n’a pas de frontière commune avec l’Empire du Milieu. Il n’en reste pas moins que le royaume khmer tient à ses liens privilégiés avec les autorités de Pékin.

Mais depuis quelques jours, les voyages organisés sont interdits et les ressortissants chinois présents dans la péninsule ont été rapatriés. Si bien que les chantiers commandités par Pékin sont désormais déserts et les sites sensément bourrés de Chinois sont également vides. De quoi augurer une découverte d’Angkor inédite ! Mais peut-être que d’ici là la question du coronavirus sera réglée. Nous verrons bien. Et si la maladie mystérieuse n’était qu’éphémère ?…

Pink Captain

Pour le moment, nous profitons de la petite brise qui souffle depuis l’autre rive du Mékong. Une île est posée au milieu du fleuve et une plage de sable doré se détache de l’azur fluvial. Nous partons à sa découverte.

Passer le bac

Un escalier monumental descend du centre de Kratie vers ce qui ressemble à un embarcadère où attend un bac. Une femme gantée, chapeau rose enfoncé jusqu’aux oreilles, masque de rigueur et lunettes de soleil fait office de capitaine.

On attend quelques passagers, surtout des Cambodgiens et un ou deux couples de Français. Finalement, on se rend vite compte que le départ risque de se faire attendre : un homme assez chétif est en train de descendre une à une les marches avec, sur son dos, des dizaines de kilos de marchandises.

Bronzette au bord du Mékong

C’est lui qui, avec un mat de fortune posé sur les omoplates, embarque des caisses de bières, des paquets de chips et autres victuailles qui alimenteront les quelques établissements de l’île. Matthieu, pris de pitié ou tout simplement dans un élan de générosité (ou parce qu’il en avait marre d’attendre), court à son aide. Et nous démarrons enfin.

L’île de Koh Trung

Des jeunes filles font des selfies à l’approche de l’île, au milieu des vélos et des scooters transportés à bord. Koh Trung est en fait une large bande de sable sauvagement végétalisée en son centre. Des paillotes sont installées face à Kratie. Des jeunes se baignent dans le Mékong. Nous, nous nous contenterons de prendre le soleil et reposer nos jambes engourdies.

On a bien fait de se reposer : le lendemain, réveil à 6h. Nous rejoignons la guesthouse voisine de notre hébergement. Un petit groupe de Français vient de se constituer. Nous sommes sept. Un petit-déjeuner rapidement englouti. Les visages sont encore fatigués. Surtout celui de Pauline qui vient de lâcher ses amis pour partir à l’aventure avec nous.

L’une des plus belles expériences de notre vie

On fait aussi la connaissance de Christine et Julien, un couple de trentenaires venus de Besançon et qui séjournent au Cambodge depuis un mois : le père de Christine, qu’elle n’avait pas revu depuis plusieurs années, vient de décéder à Phnom Penh. Entre retrouvailles et révélations, elle a décidé de rester quelques semaines de plus dans le pays d’adoption de son père avant de rentrer en France.

Le Mékong au petit matin

Il y a aussi notre guide pour la journée, Tom. Il ne parle pas français. Tout se fera en anglais. Le soleil se lève, éblouissant par reflet sur le Mékong vers lequel nos regards se tournent désormais. Ah oui, on ne vous a pas dit, mais si tout le monde est un peu excité ce matin, c’est que nous allons tous vivre l’une des plus belles expériences de notre vie !

Pour cela, nous devons grimper à l’arrière d’un camion. On vous rappelle l’état chaotique des routes de l’Est cambodgien… Elles n’ont rien à envier à l’état déplorable de leurs consœurs du Centre. On est chahuté sur plusieurs kilomètres. Kratie semble ne jamais prendre de pause. Nous croisons des troupeaux et des pick-up qui se partagent la route.

Les fesses en compote

Nous nous baissons à chaque passage sous un arbre : oui, la remorque dans laquelle nous sommes n’a pas de bâche. Seule Pauline est à l’avant, dans la cabine, avec le guide. Ses beaux yeux bleus et son côté aventurière ont tout de suite séduits Tom. Elle nous fait penser à Lisa.

Tom et Pauline

En plus de faire des bonds de plusieurs centimètres sur notre banc en bois (nous sommes alignés de part et d’autre de la remorque, assis face-à-face), nous devons partager l’espace avec des kayaks. Autant dire que nous faisons le trajet de 2 km en nous cramponnant où on peut. Christine n’hésite pas à s’accrocher tour à tour à l’épaule de son compagnon ou à celle de Pierre. Ça crée des liens !

Finalement, nous arrivons derrière une maison à l’abandon. Nous descendons les embarcations avec leurs rames, les fesses en compote, les bras encore frémissant comme si les vibrations du camion ne cessaient jamais !

Ça traîne à l’arrière

Nous poursuivons quelques mètres en contrebas ; nous nous harnachons d’un gilet de sauvetage toujours très élégant (mais indispensable) et nous lançons notre kayak dans l’eau du Mékong.

Petite pause avant de reprendre la « route »

Il n’est pas 8h et le soleil commence déjà à chauffer. Nos quatre embarcations avancent avec prudence sur le fleuve. Peu de courant à cet endroit où les bancs de sable semblent être les principaux obstacles à éviter. Nous ne nous en tirons pas trop mal. En tout cas mieux que Christine et Julien qui peinent à l’arrière du peloton.

L’ambiance est plutôt décontractée mais l’impatience commence à gagner les rangs après une heure de navigation. C’est à ce moment-là que nous nous posons pour reprendre notre souffle. Tom nous sort un régime de bananes de son sac et des bâtons de bambou fourrés de riz et de haricots noirs.

Nous avons nagé dans le Mékong !

C’est l’une des spécialités du Centre du Cambodge. Les anglo-saxons l’appellent le Bamboo-Cake. Nous lui préférons son nom local de Khao Lam. Le principe est de cuire le riz gluant et les haricots dans un bambou ce qui rend le goût délicieux et la façon de le manger d’autant plus pratique car il suffit d’éplucher le bâton au fur et à mesure de la dégustation.

Petite baignade dans le Mékong

Pour digérer : baignade collective dans le Mékong ! L’eau n’est pas trop froide. Elle paraît même propre. Elle est en tout cas transparente et aucune trace de pollution n’est visible. N’empêche, quelques jours plus tard, nous tomberons malades… Mais pour l’heure, dire que l’on nage dans le fleuve mythique est une joie qui fait oublier toute autre considération même sanitaire. Et puis, l’aventurière Pauline plonge tête baissée ; alors on l’imite !

Mais aussi sympathique soit-elle, cette baignade dans le Mékong n’était pas l’unique but de cette promenade en kayak. L’objectif de la journée est de réussir à observer des dauphins. Oui, des dauphins dans le Mékong, à plus de 300 km de la mer la plus proche ! D’où l’excitation et l’impatience, vous commencez à comprendre pourquoi.

Seuls face au gigantisme du fleuve

Rien n’est gagné néanmoins lorsque nous reprenons la « route ». Sur l’eau, nos quatre kayaks sont les seuls embarcations à être autorisées à naviguer. C’est assez rare pour le souligner : cette partie du Mékong est strictement interdite à la navigation à moteur. Nous sommes nous-mêmes minuscules au milieu du gigantisme du fleuve. Et seuls. Totalement seuls.

À la recherche des dauphins

Reste que rien ne peut nous assurer que nous verrons bel et bien des dauphins aujourd’hui. Et heureusement car nous ne sommes pas dans un zoo. Nous en verrons : tant mieux. Nous n’en verrons pas : dommage, mais c’est comme ça.

Les dauphins d’Irrawaddy (du nom de la rivière que nous avions déjà croisée à Bagan, en Birmanie) vivent aujourd’hui essentiellement dans cette partie du Mékong. Si nous devons en croiser, c’est quand même ici que nous aurons le plus de chance.

L’espoir renaît

Le fleuve y est en effet assez profond (près de 45 mètres à certains endroits) et forme des sortes de « piscines » permettant aux mammifères de se reproduire et de se cacher en cas de danger.

Une des rares photos des dauphins à Kratie (Crédit : Dan Koehl, 2011)

La vie d’un dauphin du Mékong n’a pas toujours été un long fleuve tranquille. Chassés pendant des années lorsque la famine décimait les Cambodgiens en proie aux horreurs des Khmers rouges, ils ont failli totalement disparaître. 

De plusieurs milliers d’individus avant les années 70, la population s’est même épuisée jusqu’à atteindre le seuil critique de 80 il y a tout juste 5 ans. Grâce aux efforts du WWF et du Gouvernement — qui y voyait là aussi une manne touristique intéressante — le nombre de dauphins d’Irrawaddy repart désormais à la hausse et des naissances sont même recensées tous les ans. En 2019, près de 100 cétacés ont ainsi pu être aperçus.

Les princes d’eau douce

« Aperçus » car l’observation est en elle-même compliquée : les dauphins du Mékong sont certes plutôt grands (2,5 mètres en moyenne) mais ils ne sautent pas comme leurs cousins marins ; ils se contentent d’émerger délicatement à la surface de l’eau avant de replonger instantanément.

Si, si ! Il y a bien un dauphin au centre de la photo !

Ainsi, vous ne verrez pas ici de belles photos de ce prince d’eau douce. Mais oui, faites nous confiance, on a pu les voir, les dauphins d’Irrawaddy à Kratie. Comme jouant autour de nous, dans une vaste étendue du Mékong aux eaux bleues profondes, ils tournaient, montraient leur museau et replongeaient en une fraction de seconde.

Le ballet aquatique de ces cétacés étaient littéralement magique. Nos kayaks tout juste posés dans leur domaine, l’un d’entre eux s’est même amusé à nous passer juste en-dessous : le mouvement de l’eau sous-marine a fait tanguer notre frêle esquif.

Au milieu des derniers dauphins du Mékong

Combien de temps sommes-nous restés là, pantois, à observer les seigneurs du Mékong ? Combien étaient-ils vraiment ? Une dizaine, probablement, parmi les derniers survivants de l’espèce. L’éphémère teinté d’espoir. L’émotion après l’excitation. Se rappeler que quelques instants plus tôt nous nagions à quelques mètres d’eux.

Au revoir Kratie et merci !

Une beauté naturelle qui fait dire aujourd’hui au responsable du bureau du WWF de Kratie : « Le rétablissement des dauphins d’Irrawaddy dans le Mékong est un signe encourageant pour le fleuve et les millions de personnes qui en dépendent. Après des années de travail acharné, nous avons enfin des raisons de croire que ces dauphins emblématiques peuvent être sauvés de l’extinction.* »

Ce sera l’un si ce n’est LE plus beaux souvenir de ce début de tour du monde pour Pierre.

Mini-Angkor en province

L’espoir aussi, le lendemain, lorsque nous arrivons à Kampong Cham, petite ville plutôt charmante plus au Sud et toujours sur le Mékong. Des vélos loués à la seule guesthouse de l’agglomération et nous voilà partis vers le temple de Nokor.

Sensualité millénaire

Ce lieu de culte millénaire aurait pu rester un simple tas de pierres après que sa construction a été interrompu. Finalement, il aura dû attendre 500 ans pour que des architectes relancent son érection. Il est aujourd’hui un modèle réduit d’Angkor dont il est contemporain.

Émotion face à ces bas reliefs gravés dans la pierre grise sombre où seules les lèvres des silhouettes chaloupées sont rehaussées de rose. Et puis nous pénétrons par un soubassement étroit et sombre dans une chambre ajourée peinte de mille couleurs : nous sommes dans le sanctuaire en lui-même.

Arnaque à la cambodgienne

Le style khmer est là représenté dans ce petit temple de cette ville de province. Nous sommes pour ainsi dire seuls. Un couple pose pour ses photos de mariage. Puis soudain un homme en uniforme (policier, gardien, gendarme ?… difficile à dire) nous demande 1 dollar pour la visite.

Photo de mariage

Nous savons que le site est gratuit alors nous ne nous démontons pas : « Vous avez un ticket à nous remettre en échange ? »« Non », nous répond-il gêné. — « Donc ce n’est pas payant ? »« En effet, vous avez raison », finit-il par lâcher, penaud. L’arnaque n’est pas un métier pour les gens honnêtes… et ils sont nombreux au Cambodge.

Ce temple qui aurait dû être éphémère répond comme en écho à l’incroyable construction en bambou située à plus d’un kilomètre de là, en plein centre de Kampong Cham. On dépose nos vélos sur les quais qui surplombent le Mékong (« kampong » signifie « bord de rivière »).

Un pont en bambou éphémère

Là, le fleuve se divise en deux, laissant en face de la rive une île plus grande qu’à Kratie : la Koh Pen. Pour l’atteindre, un pont totalement réalisé en bambou relie les deux rivages. Le frêle ouvrage supporte aujourd’hui les clapotis du Mékong. Impossible d’imaginer que chaque année, inéluctablement, il est détruit par la montée des eaux. Inexorablement dévasté à la saison des pluies, en mai, il est systématiquement reconstruit au mois de janvier de l’année suivante pour seulement quatre mois.

Un pont en bambou sur le Mékong

L’art de l’éphémère qui dure. Tradition ancestrale. Travail de Sisyphe auquel s’attache une trentaine d’habitants chaque année et ce même si un pont en béton jette depuis 2 ans son tablier à quelques centaines de mètres de là.

Espoir que représente ce pont en bambou que l’on traverse à notre tour en compagnie, là encore, de couples en grande tenue venus immortaliser leur union sur pellicule. Sur la plage de Koh Pen, comme sur celle de Koh Trung, des paillotes sont installées.

Un autre monstre de la nature…

On y boit un coup en contemplant le Mékong une nouvelle fois qui rougit au soleil couchant. Ce soir, on reprendra à pied ce pont éphémère tout juste construit pour le bonheur de s’installer sur une île face à la ville.

Arrivée sur l’île de Koh Pen

Structure qui sera détruite dans 3 mois tout juste. En mai, on sera déjà loin. En Amérique du Sud. Pourquoi évoquer l’espoir alors que pour le moment rien n’est totalement fini. Rien n’est vraiment arrêté. On avance comme le Mékong de ce mois de février : tranquillement et sereinement.

Mais comme le Mékong venu de Chine peut provoquer mort et désolation sans prévenir, sans prévenir un autre monstre de la nature viendra prochainement nous rappeler qui est le plus fort entre l’Homme et la maladie…

* Des propos à retrouver dans cet excellent article du National Geographic paru l’an dernier

Demain, il fera jour

Notre coup de cœur

Découvrir. Les dauphins d’Irrawaddy sont désormais extrêmement protégés. Aussi, pour tenter de les découvrir, nous vous conseillons de vous rapprocher de l’agence Soraya Kayaking Adventures à Kratie : sympathique et très professionnelle, l’équipe vous propose une demi-journée à 27 dollars par personne (pour un groupe de 7), petit-déjeuner, transport jusqu’à l’embarcadère et collation inclus. L’observation des dauphins n’est en revanche pas garantie 😉 Départ à 7h et retour vers midi. Pour plus d’infos, un bureau du WWF est également ouvert à Kratie au 428, Preah Soramarith Quay, Wat Village.

2 commentaires sur “Kratie, Kampong Cham : de l’éphémère et de l’espoir

  1. J’ai adoré et ne connaissais pas du tout ces dauphins ! C’est noté !! Le pont en bambou est sublime, il m’a fait penser au pont U-Bein à Amarapura au Myanmar !! J’ai adoré, c’était extraordinaire.

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